8.11.06

PETIT PRECIS SUR L'ART DE FOUTRE, CINEMATOGRAPHIQUEMENT, UN MYTHE EN L'AIR !!!


Tout d'abord, allez y franco. Il s'agit ici de jeter votre dévolu sur quelque chose d'unique en son genre, et de très conséquent. Commencez par prendre une oeuvre populaire, une oeuvre qui courre depuis plus de trente ans, et qui n'à de cesse de se renouveler. En choisir une à la mythologie aussi innombrable que variée. Si possible, choisir une oeuvre qui aborde des sujets aussi profonds, complexes et ambitieux que la vie, la mort, l'amour, l'autre, la différence, le bien et la mal, les horreurs et erreurs passées de l'homme comme par exemple les camps de la mort, Hiroshima ou l'apartheid, mais qui traite aussi de la peur, celle d'aimer, de grandir, de vieillir, de faire face, de regarder en soi. Il faut pour compléter cette liste de thèmes qu'il y soit question de soif, celle de pouvoir, d'ambition, de reconnaissance, d'aider, d'épauler ou de secourir. Il faudra encore y ajouter, l'orgueil, la folie, la destruction, la jalousie et pourquoi pas que cette oeuvre aborde aussi la démocratie, le despotisme, l'anarchie, la guerre et des valeurs fortes comme la liberté, l'égalité, la fraternité...

Une fois cette oeuvre trouvée, allez y, lâchez vous !!

Il conviendra ici de surtout ne pas tenir compte d'aucun ordre préétabli, ni d'aucune rigueur scénaristique.
Afin de coller au mieux à la ligne directrice que vous vous êtes fixé, veillez à sélectionné dans l'immense bestiaire qui est à votre disposition, certains des personnages les moins charismatiques de l'oeuvre et à, bien entendu, veillez à rendre ceux qui pressentent un intérêt, le plus ridicule possible, en les affublant soit de répliques houleuses, soit d'accessoires incongrus, voir grotesques, dans le but avoué de les décrédibiliser au maximum.

Une fois cette étape franchie, vous avez fait le plus dur, le reste sera très simple.

Commencez par créer votre propre histoire sans tenir compte de la trame générale. Veillez bien à sacrifier inutilement certains "héros", voir, si le coeur vous en dit, à ne concentrer l'histoire que sur une poignée de personnages, laissant tous les autres dans une ombre et une platitude totale.
N'oubliez surtout pas que les répliques sont très importantes, et qu'aucune d'entre elles ne doit posséder la moindre trace de sentiments, de tension dramatique ou de montée chevaleresque. Surtout veillez à rester le plus plat possible. Pour vous aidez, surtout n'aborder aucuns des grands thèmes de l'oeuvre, ou si vous y êtes contraint, veillez surtout à resté très superficiel et d'une mièvrerie sans pareil.

Plongez ainsi vos personnages niais, au coeur d'un scénario désopilant de nullité, ajoutez y une capacité d'acting à moindre coup, et laisser mijoter 6 bonnes heures.

Assurez vous bien en fin de cuisson de réassaisonner, ceci en rajoutant une bonne grosse tasse de...(ferme ta gueule !)...musique classique de film bateau, et une bonne couche d'effets spéciaux hors de prix et qui ne collent pas du tout aux visuels préexistants, afin de finir d'aplanir et de nivelé tout ça vers le bas.

Si vous avez suivis tous ces conseils, que vous vous êtes assurés d'une promotion mondiale gigantesque, que vous avez fais dans la foulée une trilogie, en veillant bien à confier le projet à 2 "réalisateurs" peu scrupuleux dont un près à quitter le navire faute d'intérêt pour le projet...alors bravo.

Vous venez de tuer des millions d'étincelles vacillantes dans les yeux d'enfants ayant déjà bien grandis, et qui attendaient qu'un de leurs mythe soit transposé au cinéma, qu'une Histoire de la bande dessinée monumentale ayant construits rêves et souvenirs, jeux et fantaisie.......une histoire nommée X-MEN.

Cette recette fonctionne aussi avec d'autres mythe, voit le menu page 03

Pour un précis sur la façon d'adapter un mythe tiré d'un comics, reporter vous à la page 357, à R, comme Raimi.


THE FURIOUS CRYING HUNTER

4 commentaires:

Blogger Crusty le Clown a dit...

ça, j'aime ça!

10:21 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Moi je suis pas d'accord je pense juste que ce film est une sombre merde puante.

11:16 AM  
Blogger Crusty le Clown a dit...

Ah bon! Tu croyais que ne leur était pas ironiquement accordée la conscience de salir quelque chose de beau ?

2:53 PM  
Blogger Mazz a dit...

C'est beau ce que tu as écrit...
Du coup ça me dégoûte encore plus du film !

7:04 PM  

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil